Nos engagements responsables
Première mutuelle à faire de l’investissement durable
Les mutuelles sont tenues par la réglementation de détenir des réserves afin de garantir leur solvabilité. Pour une partie de ces sommes bloquées, Mutuale a fait le choix de placements financiers solidaires dans le domaine de l’agriculture, de l’alimentation et de l’énergie.
Pour être aligné avec ses valeurs, la mutuelle s'est tournée vers Miimosa, la première plateforme d’Europe à proposer des investissements participatifs dans des projets locaux en lien avec l’agriculture.
Miimosa, une alternative pour les agriculteurs en recherche de financement
Miimosa a été créé par Florian Breton, petit-fils d’agriculteur, pour accompagner l’agriculture dans sa transition.
La plateforme Miimosa a commencé par des dons avec contrepartie sur des petits projets financés surtout par des particuliers. Elle a ensuite proposé des crédits qui permettent aussi aux entreprises de faire des placements de façon plus directe ce qui permet des taux d’intérêt intéressants pour les uns et des placements utiles pour les autres, avec un impact évident sur tous les enjeux environnementaux, alimentaires, emplois.
- 4 000 projets en France et en Belgique
- 150 nouveaux projets chaque mois en 2021
- 300 000 membres sur la plateforme, dont 288 000 ont participé en dons et 12 000 en crédits.
- 25 000 nouveaux utilisateurs par mois
- 1ère plateforme d’Europe de ce type (il en existe 12 dans le monde, dont 8 aux États-Unis)
Une façon pour Mutuale de financer des projets locaux et utiles
Fin 2020, Mutuale a démarré des premiers placements. Elle a choisi les projets et rencontré les entreprises dans lesquelles elle a investi, par exemple une ferme familiale de lin sans pesticide en Normandie. À l’issue de ces premiers six mois, le Conseil d’administration a ainsi validé l’investissement sur le long terme, 10 ans, sur environ 150 projets responsables en lien avec l’agriculture.
Question à Florian Breton, Fondateur de Miimosa
Il y a d’une part la question des investissements étrangers, notamment chinois, dans l’agriculture française, qui représentent un risque pour notre souveraineté, mais il y a aussi le problème du renouvellement des populations agricoles : on installe 13 000 agriculteurs chaque année mais on en perd 20 000.
Dans les années à venir, ce sont 150 000 exploitations qui seront à reprendre. Il faut donc former des jeunes. Il faut aussi favoriser les reprises hors cadres familiaux. Cette tendance est déjà à l’œuvre puisqu’un agriculteur sur deux aujourd’hui ne reprend pas une exploitation familiale : ce sont soit des jeunes dont c’est le premier métier, soit des adultes en reconversion qui cumulent parfois plusieurs activités. Il s’agit de profils que les banques sont frileuses à financer. Pourtant, il faut savoir qu’il y a pourtant moins de défaillances, moins de risques, dans l’agriculture que dans les placements banquiers.